- Sanctions américaines : L’administration Trump interdit de séjour aux États-Unis l’ancien commissaire européen Thierry Breton et quatre militants européens luttant contre la désinformation.
- Accusations : Washington les accuse de « censure » et d’atteindre les intérêts américains, notamment ceux des plateformes numériques.
- Réactions européennes : L’UE, la France et l’Allemagne dénoncent des mesures « inacceptables » et une « attaque contre la souveraineté numérique européenne ».
- Contexte : Ces sanctions s’inscrivent dans une escalade des tensions entre les États-Unis et l’UE sur la régulation des géants de la tech.
- Sanctions américaines : L’administration Trump interdit de séjour aux États-Unis l’ancien commissaire européen Thierry Breton et quatre militants européens luttant contre la désinformation.
- Accusations : Washington les accuse de « censure » et d’atteindre les intérêts américains, notamment ceux des plateformes numériques.
- Réactions européennes : L’UE, la France et l’Allemagne dénoncent des mesures « inacceptables » et une « attaque contre la souveraineté numérique européenne ».
- Contexte : Ces sanctions s’inscrivent dans une escalade des tensions entre les États-Unis et l’UE sur la régulation des géants de la tech.
1️⃣ Des sanctions américaines ciblant l’Europe
1.1. Qui est visé ? L’administration Trump a annoncé, ce 24 décembre 2025, l’interdiction de séjour aux États-Unis pour cinq personnalités européennes :
- Thierry Breton, ancien commissaire européen au Marché intérieur (2019-2024) et artisan de la directive européenne sur les services numériques (DSA).
- Imran Ahmed, directeur du Center for Countering Digital Hate (CCDH) au Royaume-Uni.
- Clare Melford, responsable de l’Index de la désinformation (GDI) au Royaume-Uni.
- Anna-Lena von Hodenberg et Josephine Ballon, fondatrices et membres de l’ONG allemande HateAid, qui lutte contre la haine en ligne.
Ces personnalités sont accusées par Washington de mener des actions « concertées pour contraindre les plateformes américaines à sanctionner les opinions américaines ».
1.2. Un mécanisme de rétorsion Les États-Unis justifient ces sanctions par la lutte contre ce qu’ils qualifient de « censure extraterritoriale ». Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a déclaré que « l’administration Trump ne tolérera plus ces actes flagrants de censure ». Ces mesures surviennent après l’amende de 140 millions de dollars infligée par l’UE à X (ex-Twitter) début décembre 2025, une décision mal perçue par Washington.
2️⃣ Réactions vives en Europe
2.1. Une condamnation unanime L’Union européenne a réagi fermement, exigeant des « clarifications » et condamnant des sanctions « injustifiées ». La Commission européenne a promis une réponse « rapide et décisive » si nécessaire pour défendre son autonomie réglementaire.
Emmanuel Macron, président français, a qualifié ces mesures d’« inacceptables », y voyant une tentative d’« intimidation et de coercition » contre la souveraineté numérique européenne. Madrid a exprimé sa « solidarité » avec les personnalités sanctionnées, soulignant l’importance de protéger un « espace numérique sûr » pour la démocratie.
2.2. Des ONG déterminées Les organisations visées ont dénoncé une « attaque autoritaire contre la liberté d’expression ». HateAid, basée en Allemagne, a affirmé ne pas se laisser « intimider » par un gouvernement qui « instrumentalise les accusations de censure pour museler ceux qui défendent les droits humains ».
Thierry Breton, de son côté, a évoqué un « vent de maccarthysme » aux États-Unis, en référence à la chasse aux sorcières anticommuniste des années 1950.
3️⃣ Un contexte de tensions croissantes
3.1. La régulation numérique, pomme de discorde L’Union européenne dispose du cadre juridique le plus strict au monde pour réguler les géants de la tech, avec des lois comme le Digital Services Act (DSA) et le Digital Markets Act (DMA). Ces textes imposent aux plateformes des obligations en matière de modération de contenu et de transparence, perçues par Washington comme une atteinte à la liberté d’expression.
3.2. Une offensive américaine plus large Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a multiplié les critiques envers l’Europe, ciblant ses politiques migratoires, ses « taux de natalité effondrés » et ses régulations numériques. En février 2025, le vice-président JD Vance avait déjà accusé l’Europe de faire reculer la liberté d’expression, s’alignant sur les discours de l’extrême droite allemande (AfD).
FAQ
🔹 Pourquoi les États-Unis sanctionnent-ils Thierry Breton et ces militants ?
Washington les accuse de promouvoir une régulation numérique européenne qui « censure » les opinions américaines et nuit aux intérêts des plateformes tech américaines.
🔹 Quelles sont les conséquences concrètes de ces sanctions ?
Les cinq personnalités sont interdites de séjour aux États-Unis. Elles ne peuvent plus y voyager sans autorisation spéciale, ce qui limite leur capacité à participer à des conférences ou rencontres internationales.
🔹 Comment l’Union européenne compte-t-elle réagir ?
Bruxelles a demandé des « clarifications » et menace de mesures de rétorsion pour défendre son autonomie réglementaire. Une réponse « rapide et décisive » est évoquée.
🔹 Quel est le lien entre ces sanctions et l’amende infligée à X (ex-Twitter) ?
L’amende de 140 millions de dollars imposée par l’UE à X pour non-respect du DSA a exacerbé les tensions. Washington y voit une preuve de la « censure européenne » et justifie ses sanctions en réponse.
🔹 Pourquoi parle-t-on de « maccarthysme » ?
Thierry Breton fait référence à la période des années 1950 aux États-Unis, où le sénateur Joseph McCarthy avait mené une chasse aux « communistes » et « anti-américains », souvent sans preuve. Il compare cette époque à l’actuelle politique de sanctions américaines.
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